Pourquoi avoir mis en place ce service de mobilisation des solidarités sur votre territoire ?
Nous avons mis en place le service Bip Pop depuis octobre 2019. Nous avions déjà réfléchi à une telle solution mais n’avions pas trouvé de prestataire adapté. Aujourd’hui les associations peinent à trouver des bénévoles. Les modes de vie ont évolué, on a moins de temps, on veut plus de flexibilité dans son engagement. Nous souhaitons encourager l’engagement et Bip Pop permet d’être solidaire où et quand on le souhaite. De plus, l’isolement des personnes âgées est un enjeu sociétal fort. Nous souhaitions nous engager.
Concrètement comment cela se passe dans votre commune ?
Une personne référente, du centre communal d’action sociale, fait l’interface avec les bénévoles et les bénéficiaires. C’est elle qui « valide » les bénévoles pour s’assurer de leur honnêteté. Elle leur fait signer une charte d’engagement. D’un autre côté elle aide les bénéficiaires à prendre en main la plateforme ou à relayer leur demande s’ils ne sont pas connectés à internet.
Comment avez-vous mobilisé le réseau autour de cette initiative ?
L’épisode du COVID a déclenché un élan de solidarité très important. Nous avons été très sollicités durant cette période par des personnes qui souhaitaient aider, donner de leur temps. Apport de nourriture, appels téléphoniques… heureusement que la plateforme était en place pour y répondre. Le défi est maintenant de faire perdurer cet élan alors que le rythme revient à la normale. L’enjeu est de fidéliser, pour assurer un service durable.
Pourquoi une collectivité devrait faire appel à Bip Pop ?
Bip Pop accompagne vraiment sur la mise en place du service avec une personne dédiée. On bénéficie de leur expérience, de leur recul. Cela évite de faire des erreurs. C’est un service qui apporte beaucoup de flexibilité et permet de personnaliser les actions bénévoles pour répondre efficacement aux besoins des bénéficiaires. Par ailleurs, les entretiens avec les bénévoles garantissent leur sérieux et rassurent les personnes âgées. On peut donc bénéficier du service en confiance.
Quelles sont vos pistes pour continuer de développer cette dynamique ?
Nous aimerions proposer l’accompagnement véhiculé à des spectacles, mais la mise en pause des évènements culturels dus à la covid-19 nous oblige à reporter. En parallèle, nous travaillons à une expérimentation avec le conseil départemental de l’Aisne pour inciter les bénéficiaires du RSA à s’engager sur du bénévolat. Nous devons aller à la rencontre des associations pour mobiliser davantage notre territoire.